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Semaine du dimanche 15 décembre 2013 au dimanche 22 décembre 2013

Ce qui est prévu ...

Voici ce qui est prévu plusieurs semaines avant le départ. 
Le trajet, les infos des voyageurs, les renseignements pris sur le net, les prévisions, les idées... Mais ce ne sera certainement pas aussi simple. Nous verrons bien jour après jour .


Environ 3500 km sur 2 semaines

Normalement Gilles sera rentré en France et j'aurai repris la route . 
Possibilité de révision, vidange et contrôle de la moto en concession.
Traversée de la mer Baltique pour Tallinn et la descente vers les pays plus au sud.

Sur la carte ça a l'air simple, c'est tout droit, mais dans la réalité il va falloir chercher les routes les plus sûres et les pays les plus agréables à traverser malgré la période.

Le but est de rejoindre Istanbul et Athènes où mon épouse va me rejoindre vers le 2 ou 3 janvier. Mais avec tous les problèmes actuels en Turquie je déciderai le moment venu.

Donc si tout se passe bien, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Serbie ou Roumanie, Bulgarie, Turquie. Ensuite je rejoins la Grèce. Ca a l'air bien comme ça non ?

 

Ce qui s'est réellement passé ...

 

Dimanche 15 décembre. Dernier jour en Scandinavie .

Bonsoir à tous. Quinzième jour de RoadTrip et je quitte demain matin la Scandinavie pour descendre vers les pays Baltes. Cette dernière journée est mitigée. Décidément, la Finlande n’arrive pas à me plaire.

Ce matin, nous sommes partis assez tôt pour passer devant la frontière Russe. 200 kilomètres avec des conditions météo qui ne s’annonçaient pas terrible. En fait, la neige n’était pas au rendez-vous (du moins en matinée) et nous avons bien roulé. Entre la route correctement revêtue et les nouvelles portions d’autoroute le trajet était assez facile.
Par contre les paysages… C’est vraiment monotone et gris. OK, c’est le mois de décembre, il fait moche et c’est la forêt, mais franchement c’est tristounet. Des arbres sans feuilles, pas de maisons, pas de villages beurk……

Nous avons donc roulé sans grosse motivation vers cette fameuse frontière Russe. Arrivés à Vaalimaa, nous apercevons la longue file de camions qui patientent sur plusieurs kilomètres.
La station service qui est située juste avant la frontière est leur dernier arrêt avant de rentrer à la maison et les camionneurs s’y rejoignent autour d’un café. Nous faisons de même et nous nous réchauffons les mains et les pieds. La température n’est pas basse ce matin, entre moins 1 et 0, mais il fait un froid glacial. Le vent souffle et c’est très humide.

Nous reprenons la direction de la frontière sans nous faire trop d’illusion sur l’accueil. Pas de visas, des têtes de motards refroidis et un side-car orange nous dépareillons un poil dans ce monde de Scania et Volvo à conteners.

Pour une arrivée discrête, c'est loupé

Nous stationnons le side-car derrière un véhicule de la douane Finlandaise et entrons dans le bureau des visas par… la sortie.
Le douanier nous voit arriver derrière lui, sursaute en faisant un froncement de sourcils pas très amical.
- Oups pardon, sorry. Ca ne l’amuse pas du tout du tout ! Son confrère tout aussi sympathique, blond et froid comme un iceberg, nous demande nos passeports
. You have a visas ?
- En fait non nous voulions juste faire une photo et repartir
- OK . You go now. Yougonao? C’est à dire? En français dans le texte ça veux dire demi tour gauche et cassez-vous. Pour être certain que nous n’allons pas enclencher la première et traverser de force barrières et douaniers russes en faction, nous avons même droit à une escorte. Celui-ci devait être le frère de notre sympathique interlocuteur. Il ressemblait à une espèce de bloc de glace sur 2 jambes, type tueur de la guerre froide avec un blouson des douanes sur le dos .

- OK nous faisons demi tour et vous n’aurez même pas un bisou ! Non mais.

Pour ne pas revenir sur la même route, nous montons vers Lahti et empruntons de petites routes « champêtres ». Les routes sont glacées . 5 cm de belle glace dure et brillante. Encore une fois le pneu clouté fait merveille.

Nous passons par la route des 1000 lacs mais la neige fait son apparition. La visibilité est réduite et nous ne voyons pas grand chose. A 15 h, la nuit tombe il nous en reste encore 992 à voir! Nous reviendrons?

C'est le retour, 180 kilomètres de route entre le vent, la neige et un sol très glissant. Il fait froid, nous roulons juste pour rentrer à l'hôtel. Dommage, cette dernière journée ne nous laissera pas un grand souvenir de la Finlande .

Voilà chers amis, 2 semaines et 5129 kilomètres d'effectués (hors traversées en Ferry). Demain matin, Gilles Nava reprend un vol pour Nice et moi j'embarque sur le Ferry de Tallink pour une courte traversée de 2h en direction de l'Estonie .
Si tout va bien, je récupère Patrice à l'aéroport en soirée.
En attendant, si le temps le permet j'essaierai de laver le side et faire un peu de rangement. C'est quand même un peu le B....l .


Il est presque 20h, nous allons dîner une dernière fois ensemble et se relaxer tranquillement avant de monter nous coucher. La prochaine fois que nous nous reverrons, ce sera à Menton pour nous remémorer tous ces superbes souvenirs et cette aventure si particulière que nous venons de vivre durant une semaine .

Merci à tous, bonne soirée et si tout va bien, à demain en Estonie .

Gilles et Gilles


 

Un aperçu de ces 15 jours et de 5100 kilomètres sur ma BMW GS Aventure 2009 et side-car DJ Construction .

 

Quelques chiffres et impressions 

Depuis le premier décembre, j'ai traversé : la France, la Suisse, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande .

La moto
Tout roule à merveille. Je me limite à 5000 tours maxi, si possible elle dort au garage ou sous la bache. Consommation environ 8 litres et demi aux 100 kilomètres. 
Pannes : Un phare à LED ( ThecnoGlobe ) qui m'a laché . 
Modifications : J'ai fait monter un pneu 185/55 neige et clous à Oslo. Quel bonheur.
A faire : Elle est "dégeulasse". Trouver un super bon lavojet
Le panier : Très confortable. Un vrai régal de voyager dans ce side-car. Position des jambes, du dos, souplesse, place tout est parfait sauf la vision de la route. Trop haut ou trop bas. Il faut s'adapter.

Les paysages
J'ai aimé le Danemark, adoré la Norvège et la ville de Stockholm . Les routes, les Fjords, la montagne et la neige. 
Je n'ai pas aimé : La Finlande. Je m'excuse pour les Finlandais qui me suivent mais je n'ai pas eu de coup de coeur.

Les gens
C'est froid quand même. Je m'attendais à plus de rencontres. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas vraiment farouche et plutôt assez joyeux en général, mais mon humour traduit en Norvégien fait un bide total. Je ne dois pas bien dire bonjour, ni merci. Mon anglais est basique, mais d'habitude le sourire et la bonne humeur aident bien pour commencer une discussion . Ici ... NON ! Bon ben ... Tant pis !

La nourriture 
Un sujet délicat. Chaque pays a sa propre culture culinaire, mais bon ce n'est quand même pas très délicat. Dans les hôtels, la cuisine est internationnale, dans les villes les Kébab pulullent et Mac-Do est partout. Il y a quand même de bons restaurants mais il faut fouiller.
Par contre pour l'ours, demandez à Gilles (mon passager), il n'en ai pas encore revenu. C'est vraiment mauvais.

Les Ferry
Voilà un sujet particulièrement interressant pour vos prochains voyages. Du top et du Très Top. A l'heure, propres, rapides et super organisés, nous avons eu beaucoup de plaisir dans les traversiers des Fjords. Rien à voir avec la SNCM ...

Le coût de la vie
Alors là ça fache. En Scandinavie tout est cher et même très cher. Je n'ai pas calculé mon budget car ce n'était pas le but du voyage, mais il faut une belle envelloppe si évidement on ne dort pas sous une tente ce qui est mon cas. Même le carburant est cher pour un pays comme la Norvège qui est producteur.

La conclusion de ce séjour en Scandinavie avec mon passager, certainement de très beaux paysages en été car beaucoup de motards font ce voyage,  mais à visiter aussi durant les autres saisons en moto ou en auto. Je me faisais une idée de certains pays (comme la Suède) ou de certains paysages (comme les Fjords), pour le reste je n'attendais rien de particulier, je voulais voir en les traversant. Mes récits journaliers sont donc des moments personnels vécus mais pas représentatifs de tout le pays évidement.
A chacun de se faire une idée ....

Pour ma part et celle de mon passager de la semaine, ce fut des moments inoubliables et nous en reparlerons encore longtemps !

 

Lundi 16 décembre

Et voilà, c’est reparti vers le « sud » , je viens de prendre le Ferry en direction de l’Estonie, ce soir je dors à Tallinn en centre ville et je récupère Patrice vers 18h.  Nous repartons pour 1800 km de route ensemble .

Je n’aime pas être à la bourre je me suis rendu à 8h30 sur le quai mais ce n’était pas le bon, bravo! C’était le départ vers Stockholm. Pour Tallinn c’est le quai West.
Hop, demi tour et me voici prêt à embarquer, il est 9h15. Le départ est prévu à 10h30.

J’ai réservé ma place sur internet hier soir, il suffit de montrer une photo du billet sur Iphone ou le mail au Check-In et c’est tout bon.
Suivez la ligne numéro….
Je suis toujours étonné de la facilité (relative) qu’on ces énormes bateaux à entrer dans un port en silence et manœuvrer leur immeuble flottant aussi facilement qu’une Smart.
Vous êtes sur la file d’attente, le quai est vide et 10 minutes plus tard, une montagne Tallink est stationnée à côté de vous  et il en sort des dizaines de voitures et de camions.

Pour mon embarquement je me retrouve souvent le dernier à monter (heureusement qu’il n’a pas plu). Ils me placent toujours en-bas et je sors généralement dans les premiers.
Encore 15 minutes et c’est à nous d’embarquer.  10h30 tapante, tout est bouclé, le ferry prend sa route. Du travail de pro franchement.

Par contre, sur ce Ferry (SuperStar) il manque franchement de places assises. Les habitués se jettent sur les banquettes, les squattent en s’allongeant et les autres comme moi, se retrouvent debout. Il faut chercher pour trouver un siège.

Les voitures du peuple 
Comme j’ai le temps d’écrire ce matin, je voulais revenir sur un point qui ne va pas intéresser certains mais qui moi m’interpelle. J’aime les voitures, les belles voitures et en roulant plusieurs milliers de kilomètres j’ai le temps de penser à tout et à rien et surtout je croise de très nombreux véhicules.

Je me suis fait une petite analyse personnelle.
La berline la plus répandue est sans contexte la VW Passat break noire. Il y en a partout dans tout le nord de l’Europe. Les Mercedes aussi en break noir, il doivent les donner. Il faudra que je me renseigne pour que la prochaine fois je ne loupe pas la distribution. Sinon, ce sont  les voitures allemandes qui dominent .
Dans les grandes villes Cayenne et ML aussi sont de partout. A Stockholm, 1 Bentley, 1 Maserati , des 911, des Caymans, bref de belles machines " neuves ".

En Norvège j’ai croisé une dizaine de Tesla la fameuse américaine électrique. Une superbe voiture. Beaucoup de Toyota hybrides et aussi des Ion badgées Citroën ou Peugeot.
En Finlande c’est plus mitigé, les voitures sont plus anciennes et plus petites. Des Fiat, des Peugeot,de vielles Mégane et même une R25. Pas de C5 ou C4 neuves mais beaucoup de Peugeot 408 break hybride.
A la frontière Russe je vous le donne en mille… Une vieille Lada Samara rouillée.

Sur tout le trajet j’ai croisé seulement 3 Duster alors que c’est le véhicule de Renault (Dacia) le plus vendu actuellement.

Pour les pneus, l’Allemagne interdit les clous l’hiver, par contre il y en a un peu en Norvége et en Suède. En Finlande, c’est une voiture sur deux qui est cloutée. 4X4, citadines ou berlines tout le monde est équipé, ce qui laisse penser que la route est plus verglacée qu’enneigée.

Pour les camions, je ne suis pas spécialiste mais Scania, Mercedes  et Volvo semblent avoir le monopole, Renault … Comme les voitures!

Les stations service délivrent les 3 carburants en général . 95/98 et Diesel.
Il faut souvent se servir directement de la carte Visa pour payer à la pompe. Certaines comme en Italie délivrent un montant de 20, 40 ou 60 euros. A vous de choisir.
 

Pour les instructions c’est dans la langue du pays ou en Anglais. Le Français est INNEXISTANT PARTOUT… Hôtels, boutiques, panneaux, rien, nada. Débrouillez-vous.

Les touristes
Les asiatiques sont vraiment partout. Des bus entiers. Photos, souvenirs, hôtels, ils sont dans toutes les villes. Vous chercher des Italiens? Les belles villes. Vous tendez l’oreille dans les beaux centres villes, Oslo, Stockholm prêts des grands magasins et il y a toujours des Italiens. Des Français? Juste 2 motards en tenue grise bien sale qui parcours l’Europe … Oui ça fait tache!

Connection internet et électrique
Le soir je suis à l’hôtel et il y a toujours une connection WiFi mais souvent payante. Inconcevable dans certaines catégories d’hôtels. En Finlande il m’était impossible d’envoyer des photos par SMS sur Iphone.
Détail pratique, toutes les prises françaises fonctionnent sans adaptateur. Ne vous chargez pas de la multi-prises 18 fonctions qui prend de la place. Je ne m’en sers jamais.

Je recharge mes appareils photos tous les soirs. Je suis enchanté de mon petit Leica, facile à transporter et qui me fait de beaux panoramiques, mais j’aime prendre des images avec mon 60D, par contre c’est beaucoup moins pratique, il est beaucoup plus gros et je dois le ranger après chaque pose.
Détail technique Iphone, j’ai un 4S et Gilles un 5S, un monde de différence en vitesse. Je le change à mon retour!

Voilà, il est midi nous sommes le lundi 16 décembre et je vais poser mes 3 roues (dont 1 cloutées) en Estonie. Je vois les côtes qui approchent.  Durant cette traversée, j’ai pris le temps de vous écrire et de regarder les gens. Il faudra vraiment que je me mette à la bière, ça doit être bon non? Ils ont tous des pack de 24 sous le bras.

Voilà, c’était une petite analyse rapide qui ne va pas changer le court du voyage mais qui donne une idée des différence entre chaque pays .

Je verrai ce qu’il en est dans les pays de l’Est.

A ce soir ou à demain .

Gilles en mode navigation 

Une soirée dans le vieux Tallinn ce soir

Une agréable surprise, la vieille ville de Tallinn. Pour une première soirée avec Patrice (Sniifff Gilles tu aurais du rester) ce fut une belle soirée. 

Et il dit quoi monsieur Wikipédia ?
Tallinn est la capitale de l’Estonie et le principal port du pays. Elle est située sur la côte du golfe de Finlande, qui fait partie de la mer Baltique. Son ancien nom, en usage jusqu’en décembre 1918, est Reval à l’allemande, ou Revel à la russe, qu’on désignait alors en français« Réval2».
Tallinn a été classée réserve d'État dès 1966. Elle abrite de nombreux vestiges de l'époque médiévale et des bâtiments à la façade pastel de style baroque, Renaissance et classique. Le centre historique (vieille ville) de Tallin est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO .

Mardi 17 décembre

Bonsoir à tous de Kaunas ... Oui je sais et en plus le "S" se prononce.

Donc ce matin, nous avons quittés Tallinn à 8h (encore nuit noire) et sommes descendus en direction de Riga ou nous devions faire étape. La journée s'annonçait belle avec 7°. Pour ne pas nous laisser entrainer dans le flot des voitures et des camions nous avons cherché des petites routes parallèles. Et bien croyez moi ce n'est pas évident et si vous en trouvez une elle est soit en terre soit dans un état lamentable. Donc nous avons navigué entre la route principale et de petites routes de campagne durant toute la matinée.
C'est justement en sortant de la route A1 que l'on voit la vraie vie des gens. Ouahhhhhh, quelle misère!

Des maisons délabrées, des terrains vagues sales, des usines abandonnées, des routes infranchissables. C'est comme dans un film en noir et blanc mais en vrai! Comment des personnes peuvent-elles encore vivre là?
Les regards des gens croisés parlent d'eux mêmes. 

Nous sur notre beau side-car, en vacances, traversant l'Europe et dormant chaque soir dans de beaux hôtels, nous sommes à des millénaires de cette vie. Attention, je ne dis pas que TOUS les gens sont tristes et malheureux, mais une je n'ai pas vu aujourd'hui un grand soleil dans leur yeux. Bon je ne vais pas vous jouer Cosette des Misérables mais ça donne quand même à réfléchir.

 

Allez, je reprends la route, la A1. Nous arrivons à la frontière de la Lettonie. Nous roulons doucement car il n'y a que 2 voies et les camions se comptent par dizaines par centaines. Chaque dépassement est un peu la roulette Russe. Si vous trouviez les Italiens un peu dangereux sur les routes, ce n'est rien à comparer aux Lettoniens. Ici on ne double pas, on triple ! Avez-vous déjà vu ces vidéos d'accident en Russie sur YouTube ? Et bien c'est comme ça. 
Nous avons vu des camions rouler à 90 km/h doubler un autre camion qui roule aussi à 90 km/h durant plus d'un kilomètre. Fou, les voitures en face se rabattaient dans le bas côté

Les kilomètres passent et avec prudence nous descendons le long de la mer Baltique sur le Golf de Riga. 
Nous essayons de trouver quelques sites plus ou moins intérressants pour faire des photos mais rien de bien beau. Il est 13h et nous approchons de Riga. Le ciel est devenu très menaçant et nous voici à 50 km de la capitale Lettone. Il commence à pleuvoir bien fort et la température tombe à 2°. Franchement moins marrant.

Je m'arrête pour faire le plein de carburant et après un café... OK un Red-Bull... nous décidons de poursuivre notre descente vers le sud.
A quoi bon se retrouver en début d'aprés-midi dans une ville sombre où nous n'aurions rien à faire toute la soirée. 

GOOO direction connasse. Oups pardon ça m'a échappé. Direction Kaunas. 
Stuée 300 km plus bas, cette ville est la deuxième ville de Lituanie, et le plus important port fluvial des pays baltes, sur le Niémen.
Non pas que nous souhaitions particulièrement visiter la vieille ville mais c'est sur notre route. 

C'est sous une pluie battante que je parcours 200 km avec comme compagnons, le vent et les routes les plus pourries que je n'ai jamais vues. 
C'est une catastrophe qui ne fait qu'empirer lorsque nous traversons la frontière Lituaniène. "LA" frontière !  Quel grand mot pour des barraquements en ruine, des camions qui attendent le contrôle de police en faction sur le bord de la route et des grands parking vides.

Patrice lui profite de sa première journée de side-car, bien au chaud (parrait-il) entre la peau de mouton, celle d'ours et la couverture en feutrine. Imaginez, pour son baptême, il va faire 650 km de pays de l'Est. Faut-il que nous soyions fous au lieu de parcourir la côte Basque. Tient au fait, les paysages le long de la mer Baltique lui ressemblent. Pins parasols, plage de sable et ... c'est tout.

Il est 18 h et nous arrivons fatigués à Kaunas. Nous avons choisi comme toujours un hôtel confortable avec parking. Ce sera notre point de chute aujourd'hui. Nous n'avons même pas la force de sortir ce soir. La force ou la flemme? Un peu des deux. C'est donc devant un bon repas et un grand verre de Perrier (oui il y en a) que nous passons la soirée. Et demain alors nous allons où?

C'est la question que nous nous posons car je n'avais pas porté attention à ce bout de territoire russe situé dans une exclave territoriale, l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du territoire russe (jusqu'en 1945 « Prusse-Orientale ») au bord de la mer Baltique, entre la Pologne et la Lituanie. Je pensais simplement le traverser pour se rendre à Gdansk mais il faut être muni d'un visa et évidement je n'en ai pas. 

Voilà le dilemme. Va t-on se faire 500 kilomètres horizontalement pour visiter l'une des plus belle ville de Pologne ou descendre sur Varsovie? 
Vous vous dites pourquoi pas, mais voilà, lorsque nous faisons 400 ou 500 km et même plus, lorsque nous arrivons, il fait nuit (A 16h30 aujourd'hui) et les villes sont désertes. Donc c'est hôtel et au lit.
Non je pense que nous allons modifier le trajet et descendre pour passer un long moment sur Cracovie.

Wikipédia : Cracovie en polonais : Krakówest une ville de Pologne située dans la voïvodie de Petite-Pologne. Datant du viie siècle1, c'est une des villes les plus anciennes et les plus importantes de Pologne, dont le patrimoine architectural est très bien conservé. À 300 km au sud de Varsovie, Cracovie est le chef-lieu de la voïvodie de Petite-Pologne (en polonais : województwo małopolskie) telle qu'instituée par le découpage administratif de 1999 (auparavant, de la voïvodie de Cracovie). La ville historique se situe, depuis le xiiie siècle, sur la Vistule, au pied de la colline du Wawel.

En résumé, cette traversée rapide mais avec des flashs de la vie des gens m'a marquée et m'interpelle. Je me trompe peut-être et je l'espère. 

Bonne nuit à tous

Des chiffres et des lettres ce soir 
- Toujours zéro moto
- Des centaines de camions

- 3 pays 
- 2 frontières vides
- 0,61 ct d'euros la canette de Coca
- 72 euros la nuit dans un 4 étoiles avec petit-déjeuner, parking, sauna etc ...

Les routes de la Lituanie sont les plus pourries de toutes. Des ornières et nids de poules sur des dizaines de kilomètres
Les automobilistes et les camionneurs conduisent vraiment dangereusement
Beaucoup de voitures de police 
Important, la Lettonie et la Lituanie font parties de l'Europe mais n'utilisent pas l'Euro. 
Les filles sont toujours aussi belles!
Depuis l'Allemagne, je n'ai plus payé de péage d'autoroute
J'ai réussi à laver mon side-car ce matin. Il pleuvait 1h plus tard!
 

Mercredi 18 décembre

Bonsoir à tous de Varsovie 
Varsovie est depuis 1596 la capitale de la Pologne et depuis 1999 le chef-lieu de la Voïvodie de Mazovie. Elle est située sur la Vistule, à environ 370 km de lamer Baltique et des Carpates. Peuplée par plus d'1,7 million d'habitants  la capitale de la Pologne est aussi sa plus grande ville et la 8e plus grande de l'Union européenne (Wikipédia)

C'est donc dans cette très grande ville que nous avons posé nos bagages ce soir.
Après avoir roulé 400 kilomètres aujourd'hui (de Kaunas en Lituanie à Varsovie) nous avons essayé de ne pas arriver trop tard pour profiter des animations de la soirée et de Noël.
Une fois le side-car stationné au chaud, nous avons vite pris une douche bien chaude et sommes sortis dans Main Street. Et bien malgré ce que l'on m'avait dit, le centre est magnifique. De superbes bâtiments, des monuments intégralement renovés, des rues propres, de beaux restaurants et beaucoup de monde dans les rues. Voilà une ville qui sait se faire accueillante. Bon pour ramener un souvenir à la famille il faudra éviter tous les magasins que nous avons aussi dans toutes les villes d'Europe, mais pour une visite le soir, c'était magnifique (Voir galerie de photos)

Mais avant Varsovie ? C'était comment la journée ? Oups pardon....
Nous sommes donc partis ce matin à 8h de la Lituanie et avons empruntés la route principale en direction de la Pologne. Départ nuit noire mais le jour s'est levé rapidement laissant place à un épais brouillard. Durant la nuit, les agents de la DDE locale n'ont pas refait les routes et elles sont toujours aussi mauvaises, par contre les camions se sont mutipliés. Ce ne sont plus des dizaines, des centaines mais des milliers. A la queue leu-leu, la route devient un petit train inroulable. L'horreur!

Nous avons donc décidé de prendre les petits chemins parallèles à la route principale. Erreur qui nous a couté une heure de temps à monter et à redescendre sur des chemins de terre qui ne menaient nul part. Je ne vous raconte pas l'état de la moto. Minable.

Nous reprennons donc par obligation la grande route et nous nous retrouvons à 80 km/h sans vraiment la possibilité de doubler. Nous prenons notre mal en patience et avalons les kilomètres avec un rayon de soleil.
MAIS C'EST QUAND QU'ON TOURNE? Elle ne tourne jamais cette route? Ils ne savent pas faire de virage?
La route est lassante et sans grand interêt.

Nous arrivons à la frontière Polonaise. De loin un ancien mirador et des bâtiments en piteux état. La police est sur place et contrôle au hasard les camions. Comme toujours les regards se tournent vers nous et je fais attention de ne pas trop faire chanter l'Akra.

Dès que la frontière est passée, comme par magie, les camions ont presque disparu. Nous faisons quelques kilomètres sur un macadan tout aussi malmené qu'en Letonie et cherchons encore une fois la petite route magique. Celle qui va nous donner du plaisir. 
La neige est là et a du tomber il y a 2 ou 3 jours. Là à gauche, "le" chemin enneigé .
Je fais demi-tour et m'engage dans ce bois enneigé et je le bonheur revient aussitôt. Le Muskok se sent dans son élément et c'est parti pour de belles glissades et des paysages plus en rapport avec l'hiver Polonais.

Nous parcouront plus de 40 kilomètres à travers bois en jetant un oeil au GPS pour voir si nous ne nous éloignons pas trop de notre objectif. Tout va bien. Il est déjà 13 heures ... Tient à peine? Oui nous venons de "reperdre" une heure en passant la frontière, nous sommes revenus à l'heure française. Il nous reste 150 kilomètres à faire.

Les routes Polonaises sont en fait beaucoup plus belles que précédement et le ryhtme s'accélère. Nous traversons des villages, des forêts, des paysages variés qui me font penser à l'Italie du nord.
Plus rien à voir avec la Lituanie et la Létonie, nous nous rapprochons des standards que nous connaissons. Maisons, autos, vie dans les villages la vie à l'air plus "Européenne".

Nous nous rapprochons de la capitale, il est presque 16h . Nous allons pouvoir marcher un peu, le fessier fatigué après plus de 6000 km de route.

Nous passons une superbe soirée (voir texte plus haut) et avons découvert un petit restaurant très sympathique. Une cuisine maison et faite devant le client, des gens charmants qui ne parlent pas français, d'ailleurs ici le Français est inconnu mais l'anglais beaucoup moins pratiqué qu'en Scandinavie. Voici l'adresse du site internet au cas où un jour vous passeriez par Varsovie. http://www.specialyregionalne.pl

Voilà, une belle journée avec des tonnes de photos dont une montagne loupées bien sûr. Demain départ vers Cracovie. 
Bonne nuit à tous et à toutes.

Gilles et Patrice 

Jeudi 19 décembre

Chers amis motards ou non, side-caristes ou pas, connaissances ou futurs, bonsoir de Cracovie en Pologne. 
Aujourd'hui ce fut une journée de liaison de 300 km que nous avons effectué sous un soleil mi-voilé avec une température qui n'a pas quitté le bas du thermomètre de toute la journée. Entre moins 1° et zéro. Une journée froide et pas très excitante sur la route.

Ce matin, nous avons un peu traîné et nous avons pris le side-car à 9h. Il nous a fallu 30 minutes pour quitter les embouteillages de la capitale et c'était parti en direction de Cracovie.
Une route très glissante qui m'a rappelée que j'avais un pneu clouté à l'arrière. 
Les premiers kilomètres sont avalés assez rapidement par l'autoroute. 

Etrangement, très peu de camions. L'autoroute parait neuve et il y a peu de monde qui y circule.
Au bout d'une heure j'en avais un petit peu marre de ses longues lignes droites et comme à mon habitude j'ai cherché des petites routes parrallèles. 
 

C'est dans les bois que je suis allé me défouler. Un beau sentier qui m'a promené le long d'une rivière, sous les pins et avec une végétation glacée et blanche.
Un terrain sablonneux qui m'a régalé en conduite. 

Le reste de la journée s'est déroulé tranquillement avec une période de brouillard très épais. Je n'ai pas regardé mon GPS mais je pense que nous étions montés plus en altitude. 
C'est vers 15h30 que nous sommes arrivés à Cracovie. Nous avons eu plus de 45 minutes de bouchon avant de rejoindre notre hôtel, la galère. La moto n'aime pas trop et nous non plus.

Une fois installés nous avons pris nos appareils photos et sommes partis visiter cette ville encore une fois particulièrement agréable à découvrir en marchant.
De grandes places, des monuments magnifiquement éclairés, beaucoup de monde dans les cafés et les pubs.

C'est la période de Noël et le marché était très animé et coloré. Une odeur de saucisses grillées, des bars à bière, de jolies filles, nous avons passé une agréable soirée avec Patrice.

Nous avons mangé dans un petit restaurant au cachet sympathique. La nourriture par contre était moyenne. On ne peut pas gagner à tous les coups.

Demain matin nous allons faire un tour de ville et quitter la Pologne pour nous rendre en Slovaquie. Parait-il que la montagne y est très belle. 
Nous avons prévu 180 kilomètres enviton, une petite journée aux routes plus tortueuses pour mon plus grand plaisir.

Bonne nuit à tous et à demain dans un autre pays de l'Union Européenne.

Encore une fois merci à tous pour vos mails et vos commentaires sur ce périple qui a l'air de vous passioner et j'en suis bien heureux .

Vendredi 20 décembre

Bonsoir à tous de Liptovsky en Slovaquie .
Liptovský Mikuláš est une ville du nord de la Slovaquie, sur les rives du Váh. Elle est située dans la Région de Žilina, sur Liptovská kotlina entre les Basses Tatras et les Hautes Tatras. 

Ce n'est pas la plus belle des destinations que j'ai faite jusqu'à présent mais cette ville est située sur notre itinéraire du jour et quel itinéraire. Nous avons passé une journée magnifique. Tout était au rendez-vous ou presque.

Nous avons quitté Cracovie à 9h ce matin car nous avions une "soit disant" petite étape à faire (environ 200 km). Nous avions oublié que les lignes droites sans fin sont plus rapides malgré tout et aujourd'hui, c'était de la montagne, de la vraie, de la belle qui tourne et qui fait plaisir. Du grand bonheur.

Aprés avoir quitté Cracovie avec les embouteillages (cette ville parait mal filtrer ses entrées et sorties), nous avons pris la direction de la Slovaquie par la S7 et celle du Parc national des Tatras (Le parc national des Tatras (slovaque : Tatranský národný park) est le parc national le plus ancien de Slovaquie. Son territoire regroupe la chaine des Hautes Tatras, des Belianske Tatras et des Tatras occidentale) dont voici le site internet . http://www.tanap.org

Elles sont surnommées « les plus petites hautes montagnes du monde » ou « Alpes en miniature » : en effet, sur seulement 26 kilomètres de longueur, la chaîne possède dix sommets de plus de 2 600 mètres d'altitude.

La température de la journée s'est située entre moins 8° et zéro, mais un froid bien sec et supportable. Patrice toujours sous sa peau d'ours et moi avec mon gilet chauffant. J'en profite pour "re" féliciter les manchons de marque Tucano. Avec les poignées chauffantes, je roule depuis le début de mon Tripenside uniquement avec de petits gants en polaire, c'est tout. Ils sont vraiment trés efficaces.

En montant, j'ai adoré les maisons Polonaises en bois comme au Québec avec plus de décorations et une manière très particulière de faire les joints. Je pense que c'est en chanvre.
Dans la vallée, les maison se font plus belles, certainement des résidences secondaires avec de beaux 4X4 sur le parking.

Nous sommes passé par Lyza Polana à la frontière Polonaise/Slovaque .
Nous avons rencontré des Polonais très sympathiques dont un "un peu" chaud ... Nous avons acheté du fromage fait maison à une vieille dame et avons résisté aux chaussons en feutrine.

Toujours côté Polonais les routes sont bien dégagées et propres, par contre dés la frontière passée, ça change beaucoup. Le coin est plus sauvage, franchement très beau, les arbres givrés et le soleil me rappellent de grands souvenirs dans le nord en Abitibi. Durant plus de 50 kilomètres, nous avons roulé sur une route glacée et peu dégagée, Rock and Roll mais grandiose. Peu de monde, de grands espaces, d'immenses sapins et 2 chevreuils. 
Les personnes qui sont venus faire de la motoneige au Canada comprendront.

Nous nous sommes arrétés vers 13h pour manger dans une petite station de ski  du nom de Zdiar à la pension (Hôtel) Strachan. La jeune serveuse nous a conseillé 2 plats typiques et nous nous sommes régalés.  Nous avons commencé par un Zemiakové Pirohai et un Bryndzové Halusky et ensuite comme dessert un Palacinky et un Tvarohove. 2 sodas et 2 thés, le tout pour 17 euros. Excellent. L'adresse au cas où ... http://www.pensionstrachan.sk

Il nous restait encore presque 100 kilomètres que nous avons fait tranquillement en profitant du calme et de la beauté des paysages. Et nous voici donc ce soir dans cette ville tristounette mais le sommeil va vite avoir le dessus.

Et voilà encore un pays de passé, la Pologne. Un pays qui me marque et me plait. Pays de l'Est mais totalement différent des autres. En pleine effervescence, avec des paysages différents et encore je n'ai l'ai vu qu'en hiver. 

 

Demain nous descendons vers la Hongrie à Budapest. Nous allons y passer une nuit et Patrice reprendra l'avion dimanche pour la France. De mon côté je vais partir vers la Turquie mais certainement en passant par la Roumanie, à voir. 
Mon épouse et mon petit garçon devaient me rejoindre le 2 janvier mais je pense que nous allons modifier nos plans. Il fait quand même froid et je ne voudrai pas qu'il tombe malade en remontons de Grèce. Mathilde va donc certainement me rejoindre 3 ou 4 jours à Athènes et remonter sur Annecy en avion. Il ne me restera qu'à remonter à mon tour sur 2500 kilomètres et à reprendre le travail à partir du 12 janvier.. Mais nous n'y sommes pas encore et profitons à fond de ce formidable voyage à travers l'Europe.

Bonne nuit à tous et à demain en Hongrie

Gilles et Patrice

La Pologne et ....

Il n'y a pas de dos d'ânes en Pologne
Les routes sont longues et droites
Il y a beaucoup de jeunes en ville
Les bars et pubs sont bondés
En Pologne comme dans tous les autres pays traversés, il n'y a rien de traduit en Français.
Les Polonais parlent peu l'Anglais (moi aussi d'ailleurs)
J'ai bien aimé ce pays !


 

Samedi 21 décembre

Bonsoir à tous de Budapest en Hongrie .

Aujourd'hui nous avons fait 300 kilomètres avec des contrastes étonnants. De la grisaille, de la misère et des sourires, mais est-ce qu'ils compensent cette pauvreté (apparente) pour tout ces gens. 

Nous sommes partis vers 8h30 sous le brouillard, le froid (moins 5°) et le vide dans les rues .... Pas très réjouissant surtout que ça a duré durant des dizaines de kilomètres. Nous avons pris la direction de la Hongrie et bizzarement avec Patrice nous ne parlions pas. Pourtant, les fous rires sont notre quotidien et notre bonne humeur souvent communicative, mais là, nous regardions défiler la route, les bâtiments délabrés, gris, tristes à mourrir. Quelle différence avec l'autre côté de la montagne. Autant hier la route sentait les vacances qu'aujourd'hui c'est la pauvreté qui est étalée.
 

Vous n'aurez pas une grande galerie d'images car nous ne savions pas quoi prendre en photo et est-ce vraiment utile d'exposer tout ça ?

Nous avons quand même trouvé sympa de revoir de vieilles voitures aujourd'hui disparues chez nous comme des Polski, des Lada, des anciennes Skoda. 

Bizzarement (quoi que) de temps en temps au milieu d'un village au milieu de personnes sortant de Lidl ou d'un magasin pratiquement vide, une grosse Allemande (je parle des voitures) est stationnée à la vue de tous. Aujourd'hui encore une Mercedes 600 V12 Biturbo noire rutilante conduite par un homme de 35 ans... Il fait quoi le monsieur?
Par curiosité, j'ai regardé le prix en France. 170 000 euros !!! Hors options indispensables. Avec un salaire minimum de 250 euros par mois et une moyenne de 550 euros comment réussir à vivre. La nourriture est moins chère mais l'essence pratiquement identique à nous. 

Bref, je ne m'attarde pas sur le Slovaquie (sur les routes que j'ai emprunté évidement) mais ce n'est pas vraiment l'endroit où j'aimerai vivre.

Nous voici donc arrivés à Budapest .
Budapest est la plus grande ville et la capitale de la Hongrie. Elle se situe en aval du coude du Danube entre le massif de Transdanubie et l'Alföld. Considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe et comme la « perle » du Danube, son panorama, le quartier duchâteau de Buda, l'avenue Andrássy et le métropolitain du Millénaire figurent au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Destination touristique importante, la ville attire plus de 4.3 millions de visiteurs par an.

Je vais y faire une petite pause de 2 nuits. Demain Patrice me quitte et rentre en France.
J'en profiterai pour refaire le point et ranger le coffre du side-car avant de reprendre la route.

Voilà chers amis, c'est un court résumé de la journée mais je ne souhaite pas vous démoraliser avec des images de tristesse. Nous allons faire en tour en ville et vous ramener de belles images .. 

Bonne soirée à tous .

Gilles et Patrice

Budapest la nuit

Une visite de nuit de la capitale. Très belle et des monuments impressionants. Beaucoup de monde dans les rues, peu de taxis, des tramways très rapides, de beaux restaurants et de beaux magasins, une ville très agréable à première vue. Demain nous allons la visiter en matinée avant que Patrice reprenne l'avion.

Dimanche 22 décembre

Aujourd'hui, journée de repos à Budapest. Visite et ensuite préparation pour mon départ sans passager en direction d'Istanbul. La question, je passe par la Roumanie ou la Serbie? Je vais étudier ça de près.

Visite du château de Buda
Le château de Buda est le château historique des rois de Hongrie inscrit, conjointement avec Budapest, les rives du Danube, le quartier du château et l’avenue Andrássy en 1987 sur la liste du patrimoine mondial. Dans le passé, il a également été appelé « Palais royal » (hongrois : királyi palota). Une reconstruction totale du palais est prévue pour lui redonner l'aspect qu'il avait avant la seconde guerre mondiale.

Changement de semaine

Et voilà, une semaine de passée en plus. Patrice vient de rentrer, je reprends la route seul en direction de la Roumanie. J'ai bien regardé la carte et je me suis dit que quitte à passer Noël seul sans mon épouse et mon petit garçon, autant le passer chez Dracula. Vous ne le savez peut-être pas mais Dracula vient de Roumanie. 
Le château de Bran près de Brașov en Transylvanie non loin de la limite avec la Valachie est un monument historique classé et un lieu touristique de Roumanie. Je vais donc voir si la météo me permet de m'y rendre et je vais aller lui serrer la main. 

Cette troisième semaine fut tout aussi magique pour moi et mes passagers. Merci à tous de me suivre et je vous invite à passer à la nouvelle page de ce blog. Pour la suite cliquer ici .

A demain entre la Hongrie et la Roumanie 

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N'hésitez pas à me laisser un petit mot et bonne route hivernale à tous.

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