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Bienvenue en Roumanie


Lundi 23 décembre.

Bon et bien voilà, une nouvelle semaine commence. Quel plaisir ces quelques jours avec mes passagers. Nous avons découvert des pays tellement différents. Si l'Europe des frontières est faite, le reste va être très compliqué. Quelles différences, quels contrastes dès que l'on franchi les frountières. 

J'en ai retenu quoi en vrac?
Et bien l'Europe de l'Euro ce n'est pas encore ça. Il vous faudra changer votre monnaie dans différents pays. Ici par exemple en Hongrie c'est le Florin environ 25 euros pour 1000 florins.
Je paye avec la carte visa, mais pour des bricoles, un café, un repas ou autre il nous faut changer à chaque fois. 

Les routes ... Mais qui c'est le responsable ici? 
Elles sont très abimées et glissantes. Aujourd'hui à Budapest vous auriez été en moto vous auriez appris à faire le vol plané Hongrois (c'est un peu comme la Goulash mais ça fait plus mal) .

Les taxis sont ou à Budapest ? Je ne suis jamais du bon côté de la route. Par contre c'est vraiment bon marché.

Actuellement je suis dans un 4 étoiles au centre de Budapest . 68 euros la nuit avec petit déjeuner, parking couvert, wifi etc ... J'ai hésité avec la tente ... Non je rigole il faudrait être fou pour dormir chez Decathlon en cette période ici.
En plus comme je cherchais un lavage, le gardien du parking m'a laissé laver la moto au sous-sol. Super et le top car demain elle sera toute prête à repartir pour encore 4000 km. 

Sinon la nourriture c'est comme chez nous. Des MacDo, des restaurants de tout pays, des Kebab il y a de quoi manger mais sans trop savoir quoi car on ne cromprend rien de rien. Les plats sont en général bon marché.

Dans la rue, les grandes villes ont toutes un Tramway, celui de Budapest est superbe et de gros travaux sont en court. Généralement les automobilistes roulent assez doucement, sauf quelques exceptions. Evidement à part quelques rares fous sur Varsovie aucune moto mais ici à Budapest des scooters pour livrer les pizzas.

Pour le carburant pas de soucis particulier, de nombreuses stations sont le long des routes. Sur l'autoroute il y a peu d'aires de repos et beaucoup moins aménagées qu'en France voir pas du tout et même sans revêtement.

Ha oui j'avais oublié de vous en parler, mais je n'avais vu que très peu de policier durant ces 3 semaines et là, arrivé en Hongrie, 10 kilomètres après la frontière, Hop.... Arrêté par 2 policiers en Opel Astra
- Papiers s'il vous plaît . Papírok kérem
- En ville la vitesse est limitée à 50 km/h - A városban sebességkorlátozás 50 km / h
Vérifications papiers (en règle) et nous avons repris la route .

Lorsque nous passons dans les villes et villages avec le side-car c'est toujours des signes de main, des pouces levés et des sourires, le side-car a cette faculté d'attirer la sympathie. C'est très agréable et si en plus nous arrivons à discuter, le moment est toujours un grand souvenir.


Voili, voilou .... Ce sont des souvenirs et des infos en vrac sur les pays de l'Est .

Demain c'est reparti. J'en profite pour faire une bise à mes 3 enfants, à mon épouse, à ma famille et à tous mes amis. N'oubliez pas que je vais chez Dracula, alors surveillez bien la balise SPOT et si jamais elle s'arrête, vous saurez d'où commencer les recherches !
 

Timisoara ... Rien à voir avec une île Tahitienne !


Bonjour à tous
Il est seulement 16h et je suis déjà arrivé à destination. Une migraine effroyable et une 1/2 gastro, ça suffit pour aujourd'hui, 300 km et stop. 
Ce matin, je suis parti à 8h mais pas vraiment en forme.
J'ai programmé le GPS pour Szeged, juste avant la frontière Roumaine.

Je suis parti dans le brouillard, cool et bien couvert car il faisait assez froid. J'ai oublié quoi à l'hôtel? Rien... Ca c'est pour les mauvaises langues.
Comme je suis redevenu "solitaire", le panier est baché et j'ai donc pris un rythme de croisière style "campagnard".

Les 80 premiers kilomètres sont avalés sans soucis sur une route correctement revétue. Oui ça change donc il faut le dire, par contre, ça ne dure pas et ça aussi il faut le dire. Je ne sais pas s'ils le font exprès mais certaines routes sont incroyables.
Donc j'arrive aux alentours de Szeged et je programme Timisoara. A ce moment, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans mon GPS, mais je pense que j'ai dû valider la fonction "Trouve une route pourrie spécialement pour side-car" (cette fonction est sur Garmin !) .
 

J'ai bêtement suivi la "dame qui parle" et je me suis retrouvé dieu seul sais où. En pleine campagne, au milieu de nul part avec des champs de labour et de longues lignes droites pour seuls paysages. C'est certain que pour les images, il ne faudra pas être trop gourmand aujourd'hui.
J'ai passé une sorte d'ancienne douane à l'abandon, des fermes aussi à l'abandon et un ciel gris. C'est cooool hein?
Par contre pour les chasseurs, ça bouge bien, 8 faisans et des poules sur la route. Mais bon je ne suis pas venu avec le fusil et au lancé d'Opinel je ne suis pas très bon.
Je suis arrivé ensuite à la vrai frontière entre la Hongrie et la Roumanie. Il y a un contrôle avec des douaniers... comme en Russie sauf que là, ils ne m'ont pas dit "YOU GO NOW". Juste OK merci.
Et me voici arrivé à DaciaLand au pays des anciennes renaults 12 et des charettes.

Le premier village est très accueillant avec ses décharges sauvages de ci de là, des chiens écrasés sur la route et des routes qui n'en sont pas. Nous venons encore une fois de changer de pays et ça se voit. J'ai donc flané sur 150 kilomètres et me voici à Timisoara (La dame du GPS m'y a quand même emmené). 

Je vous laisse voir les premières images et ensuite j'irai faire un tour en ville.

Pour la première fois cet aprés-midi j'ai croisé une GS 1150 avec un grand signe de la main. J'ai aussi rencontré Pascal, un Français expatrié en Pologne avec son épouse qui travaille chez Michelin. Passioné de motos il a une Electra, 2 motos d'enduro et ... 1 side sur base de moto Tchéque 350. 


Bon aprés-midi à tous

 

Timisoara la nuit . Triste, très triste .


Il est 21h30, je viens de rentrer à l'hôtel après avoir passé 3 heures à arpenter les rues de la ville. Encore une fois, le contrate est étonnant et fort. La guerre est finie? Pourtant pas de lumières, la ville est sale, les ruelles sont peu attirantes et les magasins vides de chez vide. Les employés sont tous collés à leurs téléphones. Personne dans les restaurants, personnes dans les magasins qui n'ont que très peu de choix, franchement, ça met le cafard. Je serai où pour Noël ???
 

Aujourd'hui, je part au pays de Dracula ...


Mardi 24 décembre.
Bonsoir à tous de Bran en Roumanie. Ce matin j'ai pris la route à 6h car j'avais beaucoup de kilomètres à faire et uniquement sur route, pas de voies rapides. Donc me voilà parti sous une épaisse brume qui ne va pas me quitter jusqu'à midi. 250 kilomètres de froid, de routes glissantes et de bruine. Un vrai temps de M.... ! Il fait encore nuit mais les paysages sont déjà tristes.
Vous allez me dire, oui mais il y a de beaux coins en Roumanie.
Alors mettons les choses au clair. Je ne cherche pas particulièrement les beaux coins, je roule. Je suis un touriste de passage sans trop savoir exactement où je serai le lendemain et par quel endroit je passe. Comme un Anglais qui traverse la France du nord au sud sans s'arrêter. Et là, et bien ce n'est pas pareil. Ma vision du pays est bien différente des guides touristiques. La petite route champêtre, le petit ruisseau ou le monastère datant de l'an 12, il faut que je passe devant par hasard et ici en Roumanie je ne passe pas devant grand chose si ce n'est un pays délabré et franchement triste à voir .
Oui c'est l'hiver, oui c'est la saison, oui mais bon. Les photos parlent d'elles même. Je n'ose même pas penser à l'intérieur des maisons, les salles de bain, le chauffage, les chambres des enfants . 

J'ai traversé des villages qui se ressemblent beaucoup avec une arrivée au milieu de maisons colorées de chaque côté de la route. Souvent pas ou peu de magasins. Si vous sortez de la route principale, le goudron s'arrête net. Vous êtes sur la terre battue, les pierres et les détritus.
Les chiens errants se comptent par centaines, les décharges ... quelles décharges? C'est tout le long de la route.
Aujourd'hui il y a peu de monde sur la route et pratiquement pas de camions.

 

A partir de midi, le ciel s'est totalement dégagé et je suis monté plus en altitude (400 m) vers Sibiu (137 026 habitants, une des plus grandes villes de Transylvanie). La ville à l'air plus moderne, plus riche et il y a un immense centre commercial "Carrefour" à la sortie.
Je m'arrête pour manger un morceau, faire le plein et constater l'état de la machine. Heu je l'ai lavée quand ? 
Une fois la ville traversée, je me suis retrouvé dans un grande plaine avec de longues lignes droites au revêtement correct. J'ai continué ma route en direction de Bran et le château de Dracula. 


A 60 km de Bran, pour égayer un peu ces longues voies sans fin, j'ai pris une route plus "pittoresque" et je suis passé dans "l'arrière pays" . Houlalala ... !
Merci monsieur Ohlins pour les bons amortisseurs. La route ressemble au Goulag des agents de la DDE, la face nord du château de Dracula.
Elle serpente dans la montagne et traverse quelques hameaux. Je croise un troupeau de moutons, des charrues avec un cheval et une fanfare qui s'engouffre dans un petit bâtiment sans que j'ai eu le temps de les interpeller.
La neige apparait la vie semble encore plus glaciale. Ils travaillent où tous ces gens qui parlent devant leurs pas de porte?

Ca y est, me voici chez  le Comte Dracula, le célèbre vampire (c'est-à-dire un être immortel qui se repaît du sang des vivants et les transforme à leur tour en vampires). Le village est bondé de monde sur la petite rue face au château. Un beau château perché sous un ciel bleu estival qui fait le bonheur des commerçants locaux. 
Je stationne le side-car dans un parking surveillé pour 25 cents d'euros. Je vais me promener dans les cahutes de Noël et de souvenirs. Il y a aussi la visite du château mais bon, aprés 400 km de route, je ne vais pas me laisser tenter. Je vais plutôt chercher un hôtel pour passer la nuit qui s'annonce très froide.

De retour au parking, le jeune homme qui n'a pas quitté le Muskok me dit de faire attention car ici en Roumanie les Gypsy sont nombreux et le GPS de la moto et tout le reste d'ailleurs les tenteraientt bien. 
Je le remercie en lui donnant un billet de 10 LEU. Un petit plus pour Noël.

Un petit coup de Booking et me voici dans un hôtel qui parait propre et sympathique, la moto y sera à l'abri.
En fait, maintenant que je vous écris ce CR journalier, je m'aperçois que la musique va hurler toute la nuit, que le l'hôtel semble appartenir à la mafia et que je ne vais pas dormir de la nuit .
MAIS JE SUIS OÙ BORDEL DE MERDE ! 
Hoooo on se calme, demain je prends la route de la Bulgarie pour rejoindre Istanbul où j'aimerai passer au moins une journée pleine avant de rejoindre Mathilde à Athènes.

Allez j'arrête de ronchonner, je vais laisser le pseudo DJ se faire la main avec le Patrick Sébastien local et je vous souhaite à tous une bonne soirée et de bonnes fêtes de Noël et à demain pour de nouvelles aventures . Yepeeeeeeee !!

Radio Nulli du fin fond de la Roumanie chez DRACULA ! ha ha ha .....

J'en profite pour remercier encore une fois mon ami Jean-Cristophe (BLOZ) pour les illustrations de mon Blog . Il est pas beau le père Noël ?






 

Départ de la Roumanie
 

Mercredi 25 décembre.

Aujourd'hui j'ai quitté la Roumanie mais il m'en reste quelques images fortes.

Ce matin, j'ai pris la route à 6h. J'ai quitté le château de Dracula qui soit en dit en passant n'était pas là ce week-end, il avait un séminaire à Las Vegas. Ca met un peu les boules mais bon, je ne lui avais pas confirmé ma venue.

Je suis donc parti sous un ciel évidement brumeux direction Bucarest à 190 km de Bran. Bucarest est la capitale de la Roumanie. La municipalité compte 1 978 000 habitants, en forte diminution. Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui se serait établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme, en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest la ville de la joie.(Infos Wikipédia)
Bon ville de joie ou pas, la Roumanie j'en ai soupé et sous la brume, le jour de Noël les rues vides et la route glissante, merci Roumanie bye bye ...

Je roule jusqu'à durant 4 heures et je me dit que quand même une dernière fois, rien que pour faire aventurier à vos yeux, je vais me taper une petite route bien de chez eux...
Je prends la première qui survient sur la gauche et là, je repars 100 ans en arrière. J'ai beau faire des efforts mais comment est-ce possible ? Dès les premiers métres, plus de goudron, de la terre, classique ici mais encore pire. Je fais 300 mètres pour voir si je passe jusqu'au fond mais de peur de rester enlisé (mes passagers ne sont plus là!) je stoppe afin de faire demi-tour.
 

Le temps est encore gris, il fait froid, je fais quoi ? J'avais décidé de descendre sur la mer Noire en direction de Varna à 270 km et y dormir cette nuit. Je me disais que demain il ne me resterai plus que 500 km à faire, mais il est encore tôt et je change mon itinéraire. Go, je traverse la Bulgarie de haut en bas et je file directement à la frontière Turque ce soir. 650 km dans la journée, ça va me motiver et je dormirai bien cette nuit.

Je tape Edirne sur le GPS, la première ville après la frontière et c'est reparti. Comme il n'y a pas d'autoroute, je prends le chemin prévu par mon GPS, vous savez le fameux "Trouve une route pourrie spécialement pour side-car" (voir plus haut dans la page).
Et bien il tient ses promesses encore une fois. Il me balade dans la campagne, me fait monter, descendre, prendre des chemins inconnus par Michelin et m'emmène sur une route "magnifique" , et oui quand même qui va me faire serpenter à travers la Bulgarie durant 150 kilomètres. Je me suis régalé et pour ne rien gacher, une fois la Roumanie dans le rétroviseur, le soleil est revenu et la température est montée jusqu'à 8 degrés ... 

J'arrive vers 16h30 à 20 kilomètres de la frontière Turque. Il y a 8 km de camion cul à cul. Je double au pas tant qu'il y a 2 voies mais la route se retrécie et je n'ose plus passer. Tout à coup, une grosse Allemande (la voiture pas la conductrice) remonte la file warning en marche. Je lui emboite le pas et nous la remontons (toujours pas la conductrice mais la file) durant des kilomètres.
Dès qu'un camion arrive en face nous nous rabattons, jusqu'au moment où ... la grosse teutone est bloquée par des camionneurs mécontents. Je ne me démonte pas et je passe par le bas côté sur la droite, il reste encore au moins 3 kilomètres à faire et je passe devant tout le monde. 
A peine arrivé devant la douane on me fait signe de passer. Ouah, c'est cool et rapide, merci. C'était pour rire ! Je suis resté 1h30 entre les 2 douanes, Bulgares et Turques. 
Papiers, photo, fouille, la barbe ? Elle n'est pas sur le passeport . Bref, il est 18h15 et je suis enfin en Turquie. 
Je rejoins mon hôtel trouvé sur Booking. Un beau 5 étoiles tout neuf. 375 euros ..... HOOOOO je plaisante, 47 euros la nuit, parking gardé, petit-déjeuner, jacuzzi, piscine intérieure etc .... 

Vendu. Il ne me reste plus qu'à manger un Kébab et passer une bonne nuit.
Demain, 220 kilomètres pour rejoindre Istanbul. Je vais poser la moto au garage, et je vais certainement m'y promener durant 2 jours.

Il est 21h ici en Turquie (20h en France), je vous souhaite une bonne nuit et demain est un autre jour.

Bonne nuit à tous . Gilles .

Istanbul

Jeudi 26 décembre.
Bonjour à tous d'Istanbul en Turquie. Alors ? C'est comment la Turquie ? Et bien attendez, vous allez lire mon texte mais ça commence super bien.

Ce matin j'ai pris la route vers 9h, j'avais 250 km à faire tranquillement. Je démarre la moto, il fait froid, elle est toute gelée. Je passe la première et je sens que ma vitesse va mal et que ma garde d'embrayage est réduite. Bon ! Cékoikecé ?

Je démarre et commence à rouler et la chose me parrait bizzare. Mon embrayage est récent, c'est un céramique donc avant de l'user il va falloir attaquer, ma révision a était faite intégralement . Cékoikia?

De crainte de tomber en panne, je quitte la route et me glisse sur l'autoroute. Je vais moins embrayer et je vais essayer de trouver un concessionnaire BMW . Plutôt que de tourner en rond, j'appelle mon ami Jean-Pierre Goy en France. Il doit bien savoir quoi faire. Evidement "Batman" il sait tout, c'est pour ça que c'est un super héros (Jean-Pierre est la doublure de Batman dans ces films pour ceux qui ne le connaissent pas) .

- Va directement à Istanbul, à la concession Borussan, ils me connaissent, tu demandes mr ....... et il vont te dépanner.
OK, ça c'est de l'info quand même. Un coup de fil et hop, j'ai l'adresse. Donc GO direction la concession, j'en ai pour 2 heures de route environ.

Le GPS m'emmène pile-poil devant l'entrée de BMW qui fait aussi les voitures BMW, Range, Aston Martin et j'en passe. Ouf ce n'est pas un petit atelier "sauvage". Je rencontre le chef d'atelier et lui explique mon soucis. Il sort et c'est l'atroupement devant le side.
Ouaaaaah .... En grec je ne sais pas comment on dit mais ça ressemble .
On me pose 1000 questions, comment? où? pourquoi? Bon le courant passe, mais pour ma panne ?
Nous allons regarder ça de près. De toutes manières je comptais l'emmener pour la vidange car j'ai fait 8500 km et je reste 2 jours sur place . Donc "Charlie" va s'occuper de moi. Il est cool Charlie !

On m'appelle un taxi et aprés avoir vidé mon side, je prends la direction de l'hôtel que j'ai trouvé la veille sur internet.

Un petit hôtel qui a l'air bien placé et pas cher du tout . Et bien je vous recommande de noter l'adresse parce qu'il est super. Tout petit, face à la mer, près de tout, avec parking, une belle chambre ... Génial et en plus Wifi gratuit .
Fenerion Golden Horn .
Yavuz Sultan Selim Mh., Dr. Sadık Ahmet Cd No: 24, Istanbul 34200, Turquie

Et me voilà donc au coeur d'Istanbul, face à la mer et prêt à découvrir "à pied" cette ville mythique. J'avais prévu de la visiter sans le side avant d'arriver sur place et je pense que c'est la meilleure chose à faire. La conduite des Turcs est pour le moins acrobatique. Ils se faufilent dans des trous minuscules avec leurs taxis jaunes, passent sans regarder et klaxonnent tout le temps. Ca passe au millimètre.

DONC chers amis, je ne vais pas vous faire le récit d'Istanbul, il vous suffira de vous connecter sur les sites touristiques, par contre je vais vous innonder d'images, de couleurs et dommage pour les senteurs. La ville grouille de monde ça bouge beaucoup et en plus il faut beau, j'espère que le temps va continuer comme ça.

Voici donc les premières images de l'ex Bysance et ex Constantinople. Ma vision de la ville et des photos que je vais prendre pour votre et mon plus grand plaisir.

Ici Gilles de là : Latitude : 41°00′49″ Nord Longitude : 28°56′58″ Est

Istanbul


Vendredi matin 27 décembre.

Ce matin j'ai été récupérer mon side-car chez le concessionnaire BMW. En le déposant la veille j'avais dit que je passerai pour voir si tout va bien. Arrivé à 9h30, je me suis rendu au service moto et le chef d'atelier me reçoit avec un grand sourire . Votre moto est prête. La réparation a été effectuée (il s'agissait vraiment d'une panne), la vidange faite, l'ampoule de phare changée, le contrôle terminé avec en prime un side-car tout propre .

Franchement du bon travail et j'ai remercié l'équipe du garage par un beau couteau Billon Déco . Ils étaient enchantés et moi de même. En sortant, j'ai rencontré un motard de la police locale qui roule en 6 cylindres BMW, un client venu en GS et tout ce beau monde a signé sur le capot du Muskok. Un bon moment et de belles rencontres . Donc si vous avez un problème lors de votre passage en Turquie, n'hésitez pas à vous recommander du français en side-car, maintenant ils connaissent. 
Concession Borusan OTO . İSTİNYE İstinye Mahallesi Sarıyer Caddesi No:77 Sarıyer / İstanbul Tel: +90 (212) 359 30 30

 

En aprés-midi j'ai visité les rues d'Istanbul et la basilique Sainte-Sophie qui signifie « sainte Sagesse », « Sagesse Divine », nom repris en turc sous la forme Ayasofya, est une ancienne église chrétienne de Constantinople du VIe siècle, devenue une mosquée au XVe siècle sous l'impulsion du sultan Mehmed II. Elle est édifiée sur la péninsule historique d'Istanbul. Depuis 1934, elle n'est plus un lieu de culte mais un musé. Son esplanade est à la mesure de la gloire de Byzance. Souvent surnommée la Grande Église, la basilique est dédiée au Christ, « Sagesse de Dieu », selon la tradition théologique chrétienne. La dédicace du sanctuaire est célébrée le 25 décembre.

J'ai terminé ma journée au restaurant à manger des sardines et un loup grillé. De nombreux restaurants proposent du poisson frais, mais vérifiez bien la fraicheur visuelle et surtout si en cuisine (ouverte si possible) le cuisinier vous fait bien cuire le poisson que vous avez choisi.
Loups, dorades, turbots, sardines, anchois, il y a un grand choix. Un loup grillé de 300 gr 20 liras soit environ 7 euros. Les rabatteurs vous proposent de vous offrir un verre de vin ou 20% d'escompte.. A vous de voir.

Istanbul


Samedi matin 28 décembre.
Ce matin je suis parti tôt pour le grand Bazar et ne pas avoir trop de monde dans les petites ruelles d'Istanbul. 5h de marche à monter, descendre, chercher et me m'égarer dans un ambiance que j'aime beaucoup. 
Une ville comme Istanbul est difficile à commenter, il faut la sentir et la voir bouger. Il faut aussi aimer la marche à pieds, ce qui n'est pas mon fort, mais c'est indispensable. Pour cela, je vous conseille fortement de prendre un hôtel proche du centre car il vous sera toujours possible d'y faire un saut dans la journée.

Istanbul


Samedi soir 28 décembre.
Ca y est, c'est terminé, je remballe tout et je reprends la route pour 2 ou 3 jours en direction d'Athènes en Grèce. 
J'ai passé 3 jours fantastiques dans cette ville mythique et bouillante. Istanbul vous donne de nouvelles base de survie aussi. Comment traverser une rue avec des voitures qui déboulent et déboitent à l'improviste, comment éviter le tramway et les scooters en plein souk. Pour se fondre dans la population, il faut aussi connaitre certaines règles. 
Rester planté au milieu de la route à pied au téléphone et ne pas broncher lorsque les taxis vous klaxonnent, savoir se faire harceler poliment, ne pas succomber aux tonnes de pâtisseries gorgées de miel et d'amandes qui sont partout autour de vous mais il faut surtout savoir s'arrêter et voir la vie des gens.
Istanbul, c'est terminé pour 2013 mais je reviendrai certainement avec Mathilde d'un coup d'avion. Je vais quand même apprendre 2 ou 3 mots de Turc car l'échange est souvent compliqué .

Demain je reprends la route et je vous donne rendez-vous en page 5 (5em semaine) de ce blog. Bonne soirée à tous, la Saint-Sylvestre approche, je serai en Grêce mais où ?

Nous verrons bien ...

Gilles de Bysance

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