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Mardi 14 janvier - Jour 04

Bonsoir à vous tous et heureux de voir le nombre de motards et side-caristes qui nous suivent chaque jour.
Aujourd'hui mardi 14 janvier, nous avons quitté la Serbie pour rejoindre la Roumanie. Une journée compliquée avec peu de kilomètres et des difficultés de roulage. Bref pas la meilleure . Malgré tout, dans l'équipe, le moral est au top et nous sommes toujours aussi heureux de rouler (beaucoup).
Voici donc le récit de notre journée.

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Comme tous les matins, levé à 6h30, petit déjeuner à 7h et nous préparons les motos. Aujourd'hui Patrice démarre mal la journée. Il n'y a pas de Nutella ! Il va nous faire une crise de manque de chocolat ...
Avant d éprendre la route, nous faisons un tour du quartier autour de l'hôtel. De vielles bâtisses aux jardins en friche, des routes défoncées et des chiens qui aboient. Ça ne donne pas très envie de s'y promener à pied. Pourtant le coin à l'air sympa, proche du lac, hôtel très agréable, mais nous sommes en Serbie, et ça fait toute la différence .
Les side-cars sont chargés, c'est parti pour une journée de 450 kilomètres prévus.

Le soleil prévu la veille par la météo à du se réfugier ailleurs, car ici c'est le même brouillard que la veille. Un peu moins épais mais bien présent. Nous suivons notre itinéraire direction la frontière entre la Serbie et la Roumanie. Nous empruntons la route 15 
Brouillard épais et encore route glissante, je ne vous explique même pas l'état des side-cars, nous arrivons au poste de NACOVO .
La police Serbe vérifie nos passeports et nous laisse passer rapidement. Nous passons ensuite en Roumanie.

Une toute petite frontière bordée de barbelées deux douaniers qui nous font signe de stopper les motos.
Contrôle d'identité, passeport, permis de conduire, carte grise et assurance . La totale.

Le douanier part avec nos papiers durant 15 minutes et nous ne le voyons plus. Il reviens vers nous et nous demande notre destination. Nous enlevons nos casques, il regarde nos sacs.
Que va t'il trouver ? Le temps passe et quelques véhicules stoppent derrière nous . Plus de 30 minutes et je ne suis pas encore passé. Derrière Jean -louis attend.
OK c'est bon, vous pouvez passer. La barrière s'ouvre et j'avance en me stationnant sur la droite pour attendre l'autre side-car.
Enfin nous reprenons notre route. Nous n'étions pas très fier . Presque une heure de perdue.
 

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Nous continuons notre route givrée en traversant la campagne Roumaine. Quelle misère. Je suis venu ici il y a 5 ans j'avais un mauvais souvenir . Temps gris, brouillard, pauvreté, saleté, bref de bien agréable. Je m'étais dis que cette fois ci ce serait différent . Que nenni ! pareil, tout pareil. La Roumanie ne m'aime pas ou ne veux pas me montrer ses bons côtés.
Il faudrait que l'on puisse voir la pauvreté, l'état des maisons, le manque de moyen des communes en 
campagne pour arrêter de se plaindre .
Ici nous sommes encore des dizaines d'années en arrière. Où travaillent ses gens ? Quel salaire de 
misère ont ils ?
La traversée des village se fait au pas. Comment vivre dans des maisons aussi abimées. Ce n'ai pas une généralité heureusement, mais les gens ont l'air tristes. ils poussent leurs vélos sur lequel est ôté une canette avec un sac de patate, un jerrican ... Bref la misère.
 

Il est pratiquement 11h et mon GPS me donne une arrivée à 13h30 à Timisoara. Pourtant il ne reste que 60 kilomètres. Je viens de comprendre qu'il y a un décalage horaire .
Nous arrivons dans la grande ville de Timisoara. Un nom que fait moins rêver que Tahiti et qui à un lourd passé. Nous suivons les indications vers le centre ville et nous arrivons sur la grande place.
La rue est 
piétonne et les cafés Lounges attendent les clients.
Nous avançons doucement nos side-cars dans une ruelle où j'ai repéré un petit restaurant typique.La patronne sort pour nous accueillir . Nous nous installons à une table et commandons une bonne soupe et un plat.
Un monsieur entre dans le bar et nous approche. Passionné de moto, ce photographe de renom à été averti par un ami que 2 side-cars français étaient arrivés. Il est venu vers nous se présenter et nous avons sympathisé .
Liviu possède 3 GS et il connait bien la France. Nous parlons moto, compétition qu'il a pratiqué plus jeune et Roumanie. Il nous conseille de passer par une route que nous ferons demain et nous dis de rester prudent avec les ROMS .
Nous échangeons nos adresses et il s'inscrit sur la page Facebook de side-car. Il nous indique le chemin pour SIBIU.
 

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Le temps a vite passé et il nous reste encore plus de 250 kilomètres à faire. Nous sortons de Timisoara et prenons la direction de Sibiu. Le soleil nous fait une brève apparition à 15h48 et re-disparait aussitôt. La route est déviée une fois, deux fois, trois fois, je commence à fatiguer. Les kilomètres ne défilent pas vite. Nous décidons de nous arrêter à Deva pour passer la nuit.
La nuit est tombée, nous ne trouvons pas d'hôtel. Nous tournons en rond jusqu'à 20h . Enfin des chambres de disponible . Les motos sont vidées, les pilotes et passagers rincés. La journée a été longue malgré seulement 350 kilomètres effectués.

Demain nous repartirons vers l'Est et nous essayerons de rattraper notre retard.

Il est 23h30, ici en Roumanie, bonne nuit à vous tous .

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